Garopapilles

Chères clientes, chers clients, chères amies, chers amis,

Il parait que les adieux sont toujours déchirants ; alors on va se contenter d’un au-revoir à peine un peu nostalgique, un « à bientôt » souriant, tourné vers le futur et pas coincé dans le passé.

Après huit ans d’une aventure fabuleuse, il est temps pour notre équipe de baisser une dernière fois le rideau de Garopapilles. Cette équipe, je veux d’abord la remercier ici, de même que nos partenaires, fournisseurs, producteurs, éleveurs, cueilleurs, amis, tous ceux qui ont aussi rendu possible Garopapilles. 

Revenons à vous, chères clientes, chers clients, chères amies, chers amis ; au fil de ces huit années, votre confiance et votre soutien ne se sont jamais démentis. Vous nous avez portés et poussé à nous améliorer. Nous avons été récompensés par des guides, des journalistes nationaux et internationaux, des photographes qui ont su mettre en valeur notre démarche. 

Mais permettez-nous un instant de démagogie sur fond de Barbara : notre plus belle histoire d’amour, c’était vous. La vraie récompense, c’était de vous voir, clients fidèles ou d’un soir, amateurs, connaisseurs, néophytes, aventuriers, pressés, alanguis, souriants ou renfrognés, parfois amers ou plus souvent ravis, seuls, nombreux, timides, extravertis ; c’est un petit monde du dehors qui se recrée en-dedans, c’était bien.

On fait de la cuisine pour sentir l’effervescence et le cœur de la salle battre la chamade. Et là, il battait fort, très fort, très vite, très joliment. Mais voilà : l’heure est donc venue de tourner la page de Garopapilles. Sans amertume, sans tristesse, avec le beau souvenir de votre confiance.

Le bonheur de vous accueillir, nous le confions à nos successeurs, Zéphirine, qui réinventent les lieux et rouvriront dans quelques semaines.

Une dernière fois, merci, une dernière fois Barbara, et son « dis, quand reviendras-tu ? » Si vous vous posez la question, sachez que ce sera bientôt, pour d’autres projets qui font aussi -et peut-être plus encore- battre notre cœur. Très fort, très vite, très joliment.

 

Tanguy Laviale

 

PS : Pour celles et ceux qui souhaiteraient comprendre un peu mieux cette décision, je m’en explique dans cet épisode du podcast régional Podcastine